Routine du soir, Bonsoir!

Shee était devant son PC. Il devait être 22h et des brouettes. Il avait la clope au bec la canette de bière posé a coté de lui. Les yeux rivé sur son écran il taper nerveusement des rapport rébarbatifs. Sur le sol a coté de sa chaise jonchait d'autre bouteilles de bière qu'il avait vu un peu plus tôt. Son cendrier était plein de mégot qu'il avait fumé jusqu'au filtre. La fenêtre du salon était bien sur ouverte et juste a coté de lui. Il travaillait... Il n'avait pas encore mangé... Il regarda l'heure... Sa fille n'était pas dans la même pièce que lui donc sa servait a rien de lui demandé quoi que ce soit... Elle devait sûrement être en train de faire ses devoir ou écouté de la musique avec ses écouteur dans sa chambre... Il soupira, avala une rasade de bière, écrasa sa cigarette, et en ralluma une autre...

Malgré tous les efforts qu'avait fourni Aurore pour arriver un minimum tôt chez elle, elle n'était arrivée devant la porte de chez elle qu'a 22h. Elle n'osait d'ailleurs pas osé ouvrir cette porte, car elle était sûre de retrouver son père derrière. Il devait sans doute être persuadé qu'elle faisait gentiment et innocement ses devoirs, sagement, tout en écoutant de la musique. La vérité était tout autre, elle était sortie sans avoir demandé la permission. Elle s'était, comme d'habitude, enfermée dans sa chambre et une heure plus tard, elle en sortit par la fenêtre, sa guitare sur le dos. Il n'y avait pas de raison particulière à cette petite escapade. Elle avait juste eu envie de prendre l'air, voilà tout. Alors pourquoi n'avait-elle pas demandé à son père ? Elle était persuadée que celui ci refuserait, même si cette supposition n'était pas fondées sur de véritables arguments. C'était tout simplement sur un coup de tête que la rousse s'était enfuie. Elle avait tenté de remonter par la fenêtre, en vain, le gardien ayant fermé l'arrière du bâtiment qui lui permettait de monter les escaliers de secours et d'arriver à sa fenêtre. Elle s'était donc retrouvée forcée d'entrer par la porte d'entrée, étant persuadée de retrouver son père juste derrière. Il n'était que 22heures, celui ci ne dormait certainement pas. Sans compter le fait qu'ils n'avaient tous deux pas mangés.

Un sac pendait à sa main droite tandis qu'elle portait l'étui de sa guitare dans son dos. Ce sac contenait des patchs contre la nicotine qu'elle avait désespérement acheté pour son papounet dans l'espoir que ça l'aide à arrêter de se détruire volontairement les poumons, mais il ne fallait pas trop rêver. Les seules minutes ou il ne fumerait pas, il serait sans doute occupé à lui demander d'ou elle revenait. Aurore respira un grand coup et usa de tout le courage qui était en elle pour ouvrir la porte en silence en priant pour que son père ne remarque pas l'ouverture de celle ci. Le naturel revenant rapidement au galot, elle posa le sac sur la table et l'étui contre le mur avant de laisser échapper d'une voix sévère :

- Papa ! C'est quoi encore toutes ces cigarettes? J'avais vidé ton cendrier tout à l'heure !

Elle faillit ajouter "avant de sortir" mais se retint juste à temps. La rousse avait déjà commis une erreur en parlant à son père alors qu'elle n'avait même pas fermé la porte, autant ne pas en rajouter. Elle pria pour qu'il ait oublié qu'il ne l'avait pas vu quitter l'appartement et qu'il ne voie pas l'heure qu'il était.

Shee entendit la porte s'ouvrir. Il fit mine de pas l'avoir entendit. Il avait très bien reconnu le pas de sa fille. Il l'entendit posé ses affaires... Puis au lieu de se taire elle se mis a lui faire la moral... Shee sans se retourner lui indiqua la porte ouverte avec son bras...

« Ferme au moins la porte, sinon sa fera courent d'air avec la fenêtre... »

Il parlait a voix basse. Mais son ton était sec, comme s'il été en colère! Il se retourna et se leva la clope au bec. Celle ci n'était pas fini de fumé, mais il l'écrasa quand même dans l'amas de cendre qui lui servait de cendrier. Il regarda le sac posé saur la table, la guitare au mur et soupira. S'il y avait bien une chose que Shee détestait faire c'était de grondé sa fille... Mais parfois son rôle de père l'en obligeait...

« Au lieu de faire la moral a ton vieux père, tu ferai mieux de respecté les règles! Je n'ai pas souvenir t'avoir autoriser a sortir le soir! Surtout après 20h passé! Alors ta moral tu peu la gardé pour moi! Je peux savoir ou tu étais? Tu sais que les rues sont dangereuses le soir! Y'a des... cr... gens peux fréquentables! Et si tu t'était faite agressé hein? Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur! Ne recommence plus ou je serai dans l'obligation de pendre des mesure et de mettre des barreau a ta fenêtre! Je n'ai pas pris cet appartement pour que tu abuse de ma confiance, mais pour que tu puisse avoir un peu plus d'intimité... Aurore, ma puce, tu es une fille très sage alors s'il te plait arrête de n'en faire qu'a ta tête... »

Il avait la voix au bort de l'extinction après avoir parlé aussi longtemps et si vite. Il s'approcha de sa tendre fille pour la prendre dans ses bras...

Lorsqu'il lui en fit la remarque, Aurore, la tête baissée, se tourna vers la porte pour la refermer avec gêne. Cette voix basse et ce ton sec la fit frissonner. Elle se douta immédiatement du fait qu'elle n'allait pas s'en sortir avec un "Bon et bien à demain mon cher Papounet" "Oui ma fille, dors bien". De toute façon, ils auraient le dîner pour en parler, mais elle n'était pas totalement sûre d'avoir la force de cuisiner quelque chose. Son père sembla regarder le sac de la pharmacie avec tant de dédain, qu'elle commença à se demander si garder cet argent pour payer une partie du loyer n'aurait pas été plus ingénieux.

Comme elle s'y attendait, il lui sortit un discours digne du père responsable mais plus inquiet que n'importe qui. C'était à croire qu'il s'inquiéterait du fait que sa fille s'étouffe avec un grain de riz en allant manger chinois. Comme il termina sa tirade avec une étreinte, elle ne put s'empêcher de remarquer à quel point il était contradictoire avec lui même par moment. Sa voix devait lui faire plutôt mal, puisqu'il ne s'était pas arrêté et qu'il avait la voix cassée depuis toujours. Du moins, elle le pensait. Elle ne l'avait jamais entendu parler normalement de toute sa vie.

- Désolée du retard... J'étais allée à la pharmacie.

Elle insista sur le dernier mot pour que son père puisse prêter attention à son achat et peut-être même (qui sait) l'utiliser. Mais il ne fallait pas trop rêver, nous parlions de Shee Baan. C'était moins pire que ce à quoi elle s'attendait. Elle se dirigea vers le frigo en souriant et mis une main à son ventre qui commençait à émettre des gargouillements. Elle se rendit tristement compte que le frigo était presque vide et que le seul repas qu'ils pourraient s'offrir ce soir était des oeufs sur le plat.

- Laisse -moi deviner, tu as fais les courses cet après-midi, comme je te l'avais demandé?

Âpres la courte étreinte, Aurore se justifia. Shee leva les yeux au ciel sur son mensonge si flagrant. Mais il n'eut pas le temps de réagir sa fille partit en direction de la cuisine. Il regarda dans le sac inquiet de se qu'elle avait peu acheté. Bien que se fut quelque chose de totalement inutile il se rassura. A son age après tout; il était pas rare de voir des jeunes filles acheté d'autre chose que des patch antitabac pour leur père... et il savait de quoi il parlait, enfin pensait...

Elle ouvrit le frigo et constata qu'il était vide... La question sur les courses qu'il aurait du faire frappa fort. Bien sur que non il ne les avait pas faites! De toute façon il détesté les centre commercial, les boutique ou encore les endroit trop bondé de monde! Pour évité d'avoué qu'il avait encore oublié sa part de corvée il remis le sujet épineux sur la tapis...

« Aurore... Je peu savoir se que tu foutait dehors avec ta guitare? Elle fume trop c'est ça? Elle voulait venir avec toi pour que tu lui paye des connerie inutile antitabac! C'est gâche de l'argent pour rien ça! Je ne te donne pas de l'argent de poche pour ses bêtises la! »

Outrée par ce changement de sujet totalement remarquable et absolument pas discret, Aurore fixa son père sévèrement. Et maintenant, il ne la croyait plus ! Mais où allait le monde ? Cela dit, elle ne pouvait pas lui demander d'accepter de lui faire confiance lorsqu'elle mentait. Elle afficha une mine boudeuse avant de rétorquer :

- C'est mon argent ! Je l'ai gagné en donnant des cours de guitare à un petit garçon hier ! Et...

Elle marqua un temps de silence pour trouver une excuse justifiant le fait qu'elle avait ramené sa guitare avec elle. La rousse prit le sac posé sur la table tout doucement, comme s'il s'agissait d'un "Teddy Bear" ou Bambi bear xD qui se briserait en milles morceaux une fois étant tombé. Elle se demandait parfois comment il se faisait que son père aie un timbre de voix si cassé. Elle soupçonnait le tabac d'y être pour quelque chose.

- Et je tiens à cet instrument comme à ma propre vie ! Si la maison aurait brûlé parce que tu aurais eu la bonne idée de nous faire une pizza que tu aurais préalablement acheté au supermarché comme je te l'avais demandé, elle aurait perri dans les flammes ! Et c'était pas pour elle mais pour une autre cheminée ambulante qui est dans cette pièce !

Elle lui tira la langue en ouvrant le paquet pour en sortir le mode d'emploi et quelques patchs. Allaient-ils vraiment servir ou allait-elle s'amuser à se les coller sur le visage pour voir l'effet que ça fairait ? Elle n'en avait aucune idée mais priait pour que ce soit la première réponse qui soit exaucée.

Shee soupira... Bah il était trop tard pour changé de fille. Le service après vente ne fonctionnait pas sur ces choses ci en plus! Il pris un patch et se le colla sur la main, pour lui faire plaisir. Il alla ouvrir la fenêtre de la cuisine et s'assit sur le rebord. Il sortit de sa poche son paquet de clopes complètement écrasé. Puis s'en alluma une. Il recrachai la fumé par la fenêtre pour évité de pollué sa fille...

«J'ai faim... On va commandé des pizza! Comme ça personne ne risque de foutre le feu a notre maison ou notre guitare. Ça ta va comme solution? Par contre il faut que tu téléphone toi... »

Il mit sa main sur sa gorge. Celle ci la tirai et la brulait. Parlé autant qu'il venait de le faire sans faire de pause et en aillant fumé la moitié de sa cartouche neuve de cigarettes le l'aidait pas a allé mieux...

« Mais fait moi plaisir... ne dépense plus tes sous inutilement garde les pour toi! Ne t'inquiète pas pour moi je vais avoir une augmentation... »

Bon certes il venait de mentir, encore une fois! Il allait juste se serré la ceinture et diminué un de ses budget personnel. Mais il ne voulait pas que sa fille se prive a cause de lui! Elle n'était pas pour lui une lubie ou autre. Elle était toute sa vie la chose la plus importante a ses yeux. Au loin il entendit des hurlement de banshee qui « chantaient » en cœur et a l'unisson. Ce crie si effrayant au commun des mortel l'apaisait lui... Il ferma les yeux pour profité un peu du son et du hurlement, en espérant que ses crétines ne se feraient pas prendre par le gouvernement... Pour les humains se sont aurait très bien pu être celui d'une meute de loups...

Une augmentation? Ben voyons. Il fallait croire que le mensonge était transmis de génération en génération. Entre Aurore qui prétendait avoir mis des heures pour aller faire un tour à la pharmacie et son père qui prétendait avoir eu une augmentation, il ne manquait plus que les sirènes dans le lavabo de la cuisine. Aurore saisit le téléphone portable qui était dans sa poche. C'était un très vieux téléphone, dont l'écran n'était même pas en couleur. Mais elle s'en fichait pas mal, tant qu'elle pouvait appeler avec, c'était l'essentiel.

- Je n'ai rien à acheter de toute façon...

Ce qui, naturellement était vrai. Elle avait une guitare, un baladeur, un portable, un micro et pleins de cadeaux. Si jamais on ne voyait pas ou elle habitait ni l'état des objets en question, elle passerait pour une petite fille pourrie gâtée. Elle s'approcha de la fenêtre un sourire touché posé sur le visage. Malgré le fait qu'ils se disputaient souvent pour des broutilles, Aurore aimait son père plus que tout au monde. Elle trouva absolument adorable qu'il lui dise de garder son argent de la sorte, car elle savait très bien que c'était sincère.

Plus la rousse s'approchait de la fenêtre, plus elle semblait entendre un cri lointain absolument hideux, bien qu'on ne puisse pas clairement savoir d'où et de quoi il provenait. Son père ferma les yeux comme pour mieux l'entendre, comme si c'était un son mélodieux. Quels drôle de goût avait son père.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda t-elle, interrogée.

Il lui semblait avoir vaguement entendu un cri pareil une fois, mais elle ne se souvint plus du tout de quand ni d'où.

Lorsque Aurore s'approcha, Shee passa son bras autour de son cou. Il attira sa fille contre lui. Cette ci petite fille qu'il avait vu naitre. Un jour bien sombre pour lui si elle n'avait pas était la. Il ne l'avait pas nommé ainsi sans raison... Le hurlement des banshee était a ses oreilles le plus paisible qu'il soit. Mais pour la petite, vu qu'elle était quasiment humaine, elle ne pouvait en apprécié la beauté... Que lui répondre a sa question. Il laissa un blanc s'installait... Il ne voulait pas lui dire la vérité, ni lui expliqué... Pourtant il ne voulait pas lui mentir...

« C'est le cri des âmes condamné a l'exil. Un cri puissant qui vient du cœur... Un cri qui souffre. Ne comprends tu point ce chant? Ne ressent tu pas la peur, le doute et la colère? »

Il regarda sa fille. Il était préférable qu'elle ignore l'existence même des siens. Moins elle en savait,mieux se serai pour elle. Et puis si sa mère était morte c'était surtout a cause de se petit détail. Il ne voulait pas qu'elle culpabilise de façon inutile. Les Monstres... Il fit un sourire mélancolique a sa fille...

Aurore dévisagea, interloquée son père. Que racontait-il encore? La fumée lui montait à la tête ? Heureusement qu'elle avait acheté des patchs ! Elle songea d'ailleurs qu'il aurait du en mettre plusieurs ! Mais ce sourire mélancolique installé sur ses lèvres la mettait mal à l'aise. A quoi pensait-il ? Elle se racla la gorge avec gêne avant de regarder au loin si elle pouvait voir qui avait poussé ce cri. La nuit était noire, elle ne voyait pas grand chose.

- Quelqu'un chante ? Quelle drôle de mélodie, c'est sans doute du hardrock !

Elle laissa échapper un petit ricannement totalement ridicule. Tout le monde semblait prendre ce bruit lointain par le bruit d'un moteur dans la rue. Personne ne se demandait d'où ça sortait. Elle aperçut quelques policiers courir ici et là en s'interpellant mais pensa que ce n'était rien d'autre que la procédure lorsqu'on pensait que des farceurs taguaient des murs. Aurore resta un petit instant le regard dans le vide, à chercher sans le faire la personne qui, d'après son père "chantait" puis elle soupira en baissant les yeux sur son portable. Elle le tendit à son père toujours en souriant avant de lui demander :

- Le numéro de la pizzeria ?

Si elle savait que ce cri avait un rapport avec sa mère et ses gênes, elle y aurait sans doute prêté beaucoup plus attention. Mais quel humain censé voudrait savoir d'où venait ce cri lointain dans la nuit ? Parcourir toute une forêt juste pour savoir de quoi il s'agissait non merci... Non merci ? Une idée germa dans l'esprit de la jeune fille. Peut être que son père accepterai après tout ?

Shee resourit a nouveau a la pique de sa fille. Le hard-rock..; Il n'avait jamais vu les chose comme ça. C'est vrai que se cri était pas des plus doux et agréable pour sa fille. Il remarqua que les policier interpellerai des motard un peu fou au loin... Bref ses collègue faisait leur boulot. Demain matin l'heure de la relève il irai les chambré et se moqué d'eux... Il hésita d'ailleurs a lui envoyé un mail... Aurore réclama le numéro de la pizzeria... Comment ça elle ne le connaissait pas par cœur? Il commandait des pizza souvent pourtant... Il soupira

« Regarde la brochure est posé sur le frigo. Prend moi une petite quatre fromages... »

Oui une petite... c'était les moins chère. Et puis cela nourrissait tout a fait une personne. Après tout il ne roulait pas du tout sur l'or et les pizza coutaient cher. Mais bon il avait déjà intégré ça dans son budget alimentation ça rentrait bien, a condition de ne pas en prendre plus de cinq par mois... Il ignorait se que pensait sa fille a cette seconde ci.

Elle saisit la brochure et détailla, comme elle le faisiat à chaque fois, les pizzas bon marché préparées par le dit cuisinier. Quel être humain censé voudrait faire des pizzas toute sa vie ? C'était sans doute un monstre ! Elle sourit à cette idée et dévisagea son père une fois de plus. Un sourire malicieux pris place sur ses lèvres rosées et elle fit son maximum pour faire un regard de chat potté.

- Papa d'amooouuur?

Jamais Aurore n'ajoutait "d'amour" lorsqu'elle lui parlait. Cela était bien trop logique. Elle prononçait le mot Papa avec tant d'affection que tout le reste était inutile. Le cri reprit alors et elle commença, bizarrement à l'apprécier. C'était curieux, puisque quelques secondes auparavant, elle le trouvait vraiment très laid. Elle fut inspirée pour une chanson et si la curiosité ne l'avait pas emportée, elle aurait saisit sa guitare et un stylo pour noter ses idées avant d'appeler la pizzeria pour travailler ce morceau avec son père.

- Si on allait voir ce que c'est ?

Pour une fois, Aurore avait vraiment envie de voir ça. Elle se demandait vraiment ce que ça pouvait être. La rousse passa sa main dans les cheveux en priant pour avoir une réponse positive de la part de son père. La faim qui lui tenaillait l'estomac il y a quelques secondes avait totalement disparu. Il n'y avait maintenant plus que cette curiosité qui l'attirait comme un aimant vers la forêt d'où provenait ces bruits.

- S'il te plaît! S'il te plaît ! S'il te plaît!

Shee regarda sa fille qui le suppliait de voir se qui se passait dans la foret. Devait il la laissez faire? Il se douter bien que s'il lui refusai cette faveur elle irai de toute façon un autre jour et seule. Il soupira. Son ventre le rappela a la raison. Il gargouilla dans un bruit orageux... Il semblait songeur malgré tout. Il écrasa sa cigarette sur le mur de dehors puis visa la poubelle a ses pied et y jeta son mégot.

« Mangeons avant! La faim se fait sentir! Et si tu me fait une hypoglycémie dans la foret je me remettrais pas! Appelle vite la pizzeria, en attendant notre repas on va préparé notre sac, on l'avale en vitesse et on y va... Ca te conviens comme planning ma fille? »

A l’entente de sa phrase, les yeux d’Aurore furent plissés par un sourire. Emerveillée de voir sa curiosité lui servir, et voir, EN PLUS, son cher père d’accord pour que cela puisse se produire, elle ne put que lui sauter dans les bras en poussant un cri d’excitation.

« KYYYAAAA !!! MERCI PAPA ! Jet’aimejet’aimejet’aimejet’aime ! »

La rousse ne perdit pas une seule seconde et saisit le téléphone, bien que ce qu’elle aurait préféré, c’était partir avant tout. Mais c’était Shee qui nous aurait fait une crise d’hypoglycémie si elle avait refusé et qu’il avait cédé à ses caprices. Elle commanda une pizza quatre fromages, comme son père lui avait demandé, ainsi qu’une composée de jambon et de fromage. Format petite, toutes les deux. Elle avait d’ailleurs du mal à comprendre ce qu’avaient ceux qui faisaient les menus des pizzas. En effet, deux petites coutaient vingt centimes moins cher qu’une grande.

Aurore reposa le combiné calmement, étonnée elle aussi par son self contrôle. Elle était tellement pressée qu’elle en oublia le son inaudible qui parvenait à ses oreilles comme un son normal maintenant. Elle resta silencieuse un instant et, inquiète, tourna la tête vers son père.

« Papa…. Et si le cri s’arrête avant qu’on ai fini ? »

Shee soupira. Bon il avait bien sur cette idée en tête… Tout ce qu’il voulait en réaliste c’était gagné du temps. Il ne voulait pas que sa fille voit des monstre, les croise ou en entende parlé. Il c’était toujours moqué d’elle quand elle croyait aux fées de contes merveilleux, ou bien aux autres créatures magique aussi diverse que variés… C’était sûrement l’ignorance qui allait la protégé s’il lui arrivait malheur…Au pire certaine de ses amies banshee étaient prêtent a la gardée. Oui en bon père gâteau qu’il était, il n’avait pas pu s’empêché de montré des photo de sa fille. Apres tout il devait en avoir juste une bonne centaine dans son portefeuille…

« Hum et bien on verra quand nous aurons fini… Au pire on ira voir quand même ou nous y retournerons une autre fois… Bon va mettre la table… je vais préparé un sac ; Voici l’argent pour les pizza. »

Il sortit un billet qu’il posa sur la table de la cuisine et sortit en direction de sa chambre/du salon, pour préparé ses affaires…

(Magnifique ta nouvelle sign !)

« Mais je ne veux pas y retourner une autre fois ! » Elle avait faillit dire ça avec une mine d’enfant battue. Mais elle savait qu’être capricieuse était la pire des choses et elle se promit d’encore plus ménager son pauvre père avant de le rendre totalement fou. Une chance qu’elle ne soit pas totalement accro aux jeux vidéos, à la mode, ou à d’autres choses qui nécessitent des achats réguliers de choses qu’on utilisera une fois dans notre vie, sinon, c’était la fin de tout. Le seul réel caprice qu’elle avait fait, c’était pour sa guitare.

Elle le regarda partir se préparer avec une once de déception dans le regard. Elle commença à préparer elle aussi ses affaires, tout en pensant à ce qui aurait pu pousser cet affreux cri qu’elle entendait encore en bruit de fond. Un homme qui s’était mordu la langue ? Non, malgré le fait qu’elle était difficile à analyser, il n’y avait aucun doute sur le fait que le cri provenait d’une femme. Mais qu’avait cette femme ? Etait-ce une dame blanche comme elle en avait entendu parler dans les livres ? Elle sourit à cette idée. Son père se moquerait sans doute d’elle et de sa naïveté à croire à tout ce qui se rapportait à la magie.

- Peut-être est-ce une banshee ? S’interrogea t-elle à autre voix haute en souriant.

Elle savait pertinemment que c’était faux. Ce genre de choses n’existe pas, pas vrai ? Mais cela l’amusait de faire des hypothèses aussi ridicules. On sonna à la porte la seconde qui suivit sa réflexion. Elle prit l’argent posé sur la table, tira sur la poignée et prit les pizzas. Elle remercia le livreur d’un sourire avant de refermer la porte et de poser la nourriture sur la table.

- On mange Papa !